Comme le dirait M. le secrétaire d’État, c’est un vieux marronnier ! Madame Sas, je n’ai jamais dit que techniquement une telle mesure n’était pas possible. J’ai dit qu’économiquement, si vous voulez détruire le transport aérien, il faut adopter votre amendement. Soit la mesure est mise en oeuvre dans un cadre européen, et à ce moment-là elle a un sens : encore faut-il se mettre d’accord sur un taux coordonné pour toute l’Europe. Mais agir dans le cadre national serait un non-sens contraire aux intérêts de la France et des consommateurs.
En effet, quand vous êtes à Lyon, vous pouvez aller prendre un avion en Suisse. Et si vous êtes à Mulhouse, vous pouvez aller à Bâle pour venir à Paris. Vous voyez donc tout de suite quelle discrimination il y aura.