Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 1er décembre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2015 — Après l'article 11

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

…et des ministres qui viendraient faire le beau en séance. Que les choses soient claires entre nous. J’essaie de conduire les débats, d’être précis et de répondre à toutes les interpellations. Je ne connais pas tout par coeur et j’ai besoin de me nourrir de la connaissance de mon cabinet, en particulier, ou des services. Mais il me semble désagréable, y compris pour les services qui fournissent un énorme travail – nous avions 667 amendements à examiner : chacun a fait l’objet d’un argumentaire et souvent d’une évaluation – d’opposer le ministre et les services. J’assume complètement ce que je fais. On n’est pas en train d’essayer de défaire ce qui aurait été voté dans une autre loi.

Par ailleurs, j’ai toujours dit, et je le maintiens, que les dispositions fiscales doivent être votées dans les lois de finances. Quand elles ne le sont pas, on sait ce que cela donne. J’avais cru comprendre que le président de la commission des finances était d’accord avec moi sur ce point. Certes, des entorses ont été faites, mais ce n’est pas uniquement la faute des parlementaires.

Enfin, le ministre qui est devant vous défend les arbitrages rendus au niveau du Premier ministre. Certains ministres le font avec plus ou moins de vigueur.

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