Madame Dalloz, sur la période de 2002 à 2012, il fallait emprunter chaque année 123 milliards d'euros, soit plus de 40 milliards par trimestre ; selon vos calculs, nous en sommes aujourd'hui à 16 milliards par trimestre. Il y a donc bien décélération. Quant aux rachats anticipés de dette, ils s'élevaient à 28 milliards d'euros en 2014 et ils seront de 16 milliards en 2015. Ce sont donc bien des émissions de dette effectuées entre 2008 et 2012 qui posent problème. Et la décélération est forte également, puisqu'elle s'élève à 84 milliards d'euros en moyenne.