L'amélioration des dispositifs fiscaux en faveur du jeu vidéo, madame Duby-Muller, monsieur Salles, est notre préoccupation constante. Je suis, avec Aurélie Filippetti, à l'origine du crédit d'impôt qui a été voté par le Parlement. Dès ma nomination au ministère délégué chargé des PME, de l'innovation et de l'économie numérique, je n'ai cessé de veiller à ce qui m'est immédiatement apparu comme un secteur d'excellence. Certes, le Royaume-Uni a très substantiellement augmenté son propre crédit d'impôt, mais lorsqu'une entreprise choisit la localisation de son activité, elle ne prend pas uniquement en considération l'existence de crédits d'impôt ou d'autres avantages, mais aussi les coûts de production, ceux de l'immobilier, ceux aussi de la scolarisation des enfants et de l'accès aux services de santé, coûts qui sont nettement plus élevés au Royaume Uni qu'en France. Qui plus est, notre pays dispose de développeurs, de techniciens et de créateurs talentueux, grâce à notre système d'enseignement supérieur très développé. C'est pourquoi nos spécialistes du jeu vidéo sont recherchés dans le monde entier.