En vue d'élaborer le crédit d'impôt sur les jeux vidéo, j'ai travaillé en étroite collaboration avec plusieurs producteurs, dont Ubisoft : ils se sont engagés non seulement à maintenir les emplois existants sous réserve que le crédit d'impôt soit appliqué dans les conditions définies par le Parlement, mais encore à en créer plusieurs centaines d'autres. Nous verrons s'ils tiennent leur promesse. Comme disait Cocteau, « il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour »... Or je crois bien avoir, avec ce crédit d'impôt, administré une preuve d'amour au secteur du jeu vidéo ! Je veillerai à ce que la notification de la France à la Commission européenne produise ses effets le plus rapidement possible. L'attractivité est d'ailleurs, selon moi, un enjeu non seulement dans le domaine des jeux vidéo, mais aussi dans le secteur audiovisuel et cinématographique, où nous sommes confrontés à une concurrence croissante de la part de certains pays qui cherchent à attirer davantage d'industries créatives, d'événements ou de tournages de films. Je veille donc activement à ce que nous puissions continuer de nous targuer de posséder le meilleur cinéma et le meilleur écosystème du jeu vidéo en Europe.