Les déclarations des chefs d’État et de gouvernement du monde entier en début de semaine sonnaient beau, juste et fort, comme à Copenhague en 2009 ! Les mots étaient les mêmes, seuls les visages différaient. Depuis 2009, si peu de choses ont changé, sauf la situation climatique et le désespoir de l’humanité ! Nous soutenons les efforts de la France et nous impliquons dans ce combat, mais le monde jugera le résultat de la COP21 à la réponse à trois questions précises.
L’accord qui nous sera présenté sera-t-il juridiquement contraignant ? Si oui, quelles contraintes ou menaces pèseront sur les pays s’éloignant de leurs engagements ? Tout le monde en doute ! Prenons garde aux voeux pieux ! Deuxièmement, les moyens directs pour l’adaptation et la transition énergétique des pays en développement seront-ils réunis ? Aucune de nos promesses n’a pour l’heure été tenue. Les chèques que l’on s’apprête à signer seront-ils enfin provisionnés ? Enfin, allons-nous fixer un prix du carbone et en faire un instrument de régulation au plan mondial ?