L'UTAC est en effet une société privée qui réalise 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et travaille avec de nombreux clients puisque ses activités sont très diverses, qu'il s'agisse de l'homologation – son activité historique, qui représente de 15 à 20 % du chiffre d'affaires de l'entreprise –, du contrôle technique, des essais – soit plus de la moitié du chiffre d'affaires –, mais aussi de l'événementiel – nous louons nos deux circuits automobiles à l'occasion du lancement de nouveaux produits, ou bien, sur l'autodrome de Linas-Montlhéry, nous faisons revivre les grandes heures de la course automobile… Nous nous déployons en outre au niveau international et sommes implantés en Russie et en Chine notamment, surtout dans le cadre de notre activité d'homologation.
Le BNA, par ailleurs, logiquement rattaché à l'UTAC, s'occupe des normes, comme lorsqu'il s'est agi de la standardisation, au niveau européen, des charges des véhicules électriques – Allemands et Français s'étaient affrontés sur la question de savoir quelle était la bonne prise – au passage : nous avons perdu. Nous évoquerons aujourd'hui devant vous davantage la réglementation, sur laquelle s'appuie, précisément, l'homologation. Nous disposons d'un service dédié, la réglementation étant une activité spécifique.
Nous avons, je l'ai dit, deux circuits automobiles, l'un, donc, à Linas-Montlhéry, créé en 1924, où se trouvent également des laboratoires techniques développés par l'UTAC arrivée en 1945 ; l'autre centre, situé à Mortefontaine, à côté de Senlis, dans l'Oise, est avant tout un circuit automobile fondé par la société SIMCA en 1956.
Je précise pour finir que le groupe compte 360 collaborateurs.