Monsieur le député, il est vrai que le premier programme de rénovation urbaine, qui va bientôt arriver à échéance, a permis de financer des équipements structurants, comme des collèges ou des écoles. C’est qu’ils étaient considérés comme nécessaires au bon fonctionnement des quartiers concernés et permettaient une meilleure intégration sociale et économique.
Nous continuerons à le faire, mais avec beaucoup plus de réserve. En effet, les représentants d’Action logement nous ont dit très clairement, dans le cadre de la négociation que nous avons menée avec eux, que le 1 % logement devait servir prioritairement, voire essentiellement, à financer le logement des salariés relevant de leur compétence. Nous le ferons donc de façon très ciblée, après négociation préalable avec « Action logement ». Celle-ci ne veut plus se voir imposer, notamment par les maires, des décisions qui ne seraient pas conformes à la convention que nous avons signée en octobre dernier. Je veillerai très soigneusement à ce que l’État respecte sa parole en la matière.
Vous me permettrez de penser qu’une caserne ne peut pas être considéré comme un équipement structurant pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il ne s’agit pas de nier votre constat, qui est partagé sur tous les bancs de cette assemblée ; simplement, la politique prioritaire de la ville, et son outil principal d’intervention en matière de rénovation urbaine, à savoir l’ANRU, ne sont pas une solution adaptée à ce problème.