Nous sommes déjà parfaitement conscients de l'enjeu de la technologie hydrogène et avons besoin, pour progresser dans nos travaux, que vous nous donniez des éléments très factuels et très précis, et pas seulement des éléments généraux sur les perspectives d'évolution de la mobilité à l'horizon 2030.
Que pouvez-vous nous dire sur le coût de production d'un véhicule à hydrogène par rapport à ceux d'un véhicule électrique et d'un véhicule thermique ?
Par ailleurs, vous avez indiqué que certains constructeurs s'engageaient dans des programmes de développement de l'hydrogène. Pouvez-vous nous donner des détails sur la nature de ces programmes ?
Que pensez-vous de la situation et des perspectives de la France en matière de développement des technologies hydrogène ? Estimez-vous qu'il y ait un blocage, et que nous soyons en retard ? Quelles sont précisément vos attentes et vos demandes vis-à-vis des pouvoirs publics pour vaincre les freins au développement de votre activité ?
Pour ce qui est de l'infrastructure de distribution de l'hydrogène, j'entends bien le raisonnement consistant à dire que, plutôt que d'exiger des pétroliers qu'ils fassent en sorte de permettre l'introduction d'urée dans les carburants afin de réduire les NOx, il serait plus efficace de s'orienter directement vers la mise en place d'une infrastructure de distribution d'hydrogène. Pouvez-vous nous dire si la réglementation a évolué en la matière au cours des deux ou trois dernières années, et où en sont l'Allemagne et le Japon, qui avaient exposé des programmes assez ambitieux en la matière : ces pays respectent-ils leurs calendriers ? Ce que vous avez dit tout à l'heure au sujet de la Prius ne me paraît pas recevable dans la mesure où, contrairement aux véhicules à hydrogène, ce véhicule n'était pas confronté au problème de l'infrastructure de recharge.