Je souhaite que cette réflexion porte en particulier sur le financement des capitaux d’exploitation et le portage éventuel qu’on pourrait apporter. Ce qui était possible il y a plusieurs générations, quand un capital d’exploitation pouvait se constituer en deux ou trois générations, ne l’est plus aujourd’hui en raison des durées d’amortissement et de la rentabilité de ces élevages. Nous avons un vrai souci de stabilité de l’élevage.
Par ailleurs, l’abattoir est le premier interlocuteur de la filière que rencontrent les éleveurs. Ceux-ci pensent que ce serait bien que les abattoirs les aident, mais les marges et les profits principaux se font davantage au niveau de la transformation qu’à celui de la distribution. Les consommateurs voient le distributeur, les éleveurs voient l’abattoir, mais beaucoup de produits prennent de la valeur après leur transformation. Nous devons donc évidemment mener une réflexion globale.