Nous sommes d’accord sur le fait qu’il faudra arriver, à un moment donné, à autoriser une déductibilité sur l’essence. Mais l’économie n’a pas besoin de brutalité, d’à-coups. Le secteur industriel qui produit les automobiles a payé un lourd tribut à la crise. Il se remet doucement. C’est pourquoi je préfère prévoir un certain temps – par exemple quatre ou cinq ans – avant que la mesure n’entre en vigueur.
J’ajoute, monsieur Baupin, qu’il faut être très prudent avant d’équiper en véhicules à essence les flottes qui roulent peu. Il vaudrait mieux qu’au lieu de multiplier ces véhicules, les entreprises se structurent en pools automobiles, et qu’elles partagent les véhicules afin d’optimiser leur fonctionnement. Il ne faudrait pas qu’en voulant faire mieux, on en arrive à faire moins bien.