Intervention de Jean-Paul Bacquet

Réunion du 25 novembre 2015 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

Lorsque nous sommes allés, Pierre Lellouche et moi, à Tripoli, peu après l'intervention de 2011, nous avons eu l'impression d'être accueillis en libérateurs. C'était très marquant, mais nous confondions alors Tripoli avec la Libye. Le reste du pays était plus complexe.

Je me suis rendu à Madama, où sont stationnées deux types d'unités.

Il y a les Nigériens, qui sont environ 200 et qui sont logés dans le fort de Madama, construit en 1927 pour limiter les incursions italiennes et qui avait été abandonné depuis longtemps, jusqu'à l'opération Barkhane. Les Nigériens doivent contrôler la frontière, mais ils ne sont pas assez nombreux pour vérifier le chargement de tous les camions qui passent devant eux.

Il y a par ailleurs les Français, mais quelle est leur mission ? On nous dit que c'est le renseignement, mais le renseignement repose sur les éléments basés à Gao et sur les drones. Je suis étonné qu'il n'y ait pas encore eu d'attentat à Madama.

Quant à la frontière, environ 100 000 réfugiés l'ont passée l'année dernière et 200 000 l'auront passée cette année, mais il n'y a rien sur ce sujet.

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