Ma première question portera sur la capacité de BPIfrance à remédier aux refus de financement des banques privées, auxquels se heurtent les PME et les TPE. Comment pouvez-vous agir face à cette frilosité ?
La mission d'information sur BPIfrance a montré comment la banque publique s'installait progressivement sur le territoire grâce à des partenariats dynamiques avec les régions. Y a-t-il des régions plus actives que d'autres en la matière ?
Vous avez lancé plusieurs démarches pour faire connaître les activités de BPIfrance auprès des entreprises, notamment les plus petites. Quelles prestations proposez-vous aux TPE et aux PME qui souhaitent s'internationaliser ?
BPIfrance se positionne comme un acteur essentiel du soutien aux politiques sectorielles : 500 millions d'euros devraient être engagés d'ici à la fin de la législature en faveur de l'économie sociale et solidaire (ESS), qui représente 10 % de notre économie. Où en est-on de la consommation de cette enveloppe ? Comment intervenez-vous auprès des entreprises de l'ESS qui rencontrent des difficultés particulières pour accéder aux crédits bancaires ? Pouvez-vous nous faire un bilan des prêts qui ont été consentis aux entreprises de ce secteur ?
Enfin, M. Laurent Grandguillaume propose, dans son rapport, de mettre en place un micro-crédit de trésorerie, des prêts de développement et des sociétés de caution mutuelle qui permettraient aux entrepreneurs de s'adresser aux banques commerciales en disposant d'une lettre de pré-garantie. Quel regard portez-vous sur cette préconisation, qui inverse le système de garantie pour les PME et les micro-entreprises ?