Monsieur le directeur général, la spécificité d'une banque publique est de financer l'investissement de manière plus large que le secteur privé : comment peut-elle éviter que ses actions ne s'apparentent à un soutien abusif aux PME ? Quel contrôle exercer quant à la pertinence de vos financements ? Comment nous assurer qu'ils viennent bien doper la croissance de notre économie au lieu de conduire dans cinq ou sept ans à une ardoise qui viendrait grever le budget de la France ?
J'ai apprécié votre analyse très juste du comportement des chefs d'entreprise face à l'internationalisation et l'ouverture de leur capital. Vous menez des actions concrètes, fort louables. Je pense à ces accélérateurs qui regroupent environ quatre cents entreprises. L'ampleur de ce dispositif est toutefois modeste puisque cela revient à couvrir quatre entreprises par département. Comment démultiplier votre action, au-delà de BPIfrance, en vous appuyant sur les réseaux traditionnels de soutien aux entreprises que constituent les chambres de commerce et d'industrie ? Comment faire évoluer les chambres consulaires de manière à amplifier vos actions ?