Mes questions portent sur les nouvelles formes de mobilité et les nouveaux comportements des usagers des réseaux routier et autoroutier.
Il nous faut évidemment encourager le développement du véhicule électrique, qui est l'une de ces nouvelles formes. Cela passe principalement par le développement de bornes de recharge rapide des batteries. Le projet « Corridor » lancé en juin dernier et conduit par EDF est, semble-t-il, une réponse efficace : on nous annonce 200 bornes sur l'ensemble du réseau autoroutier d'ici à la fin de l'année. Avez-vous connaissance de l'état d'avancement de ce projet ? Son modèle économique est-il bon ? Faut-il envisager son extension au réseau routier ? Faut-il désormais privilégier la recharge en roulant ?
L'un des enjeux directement liés à ce déploiement est l'interopérabilité entre pays européens. C'est tout l'objet du projet de « corridor vert » entre la France, l'Espagne et le Portugal. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
Le covoiturage, autre forme de mobilité durable, connaît un boom considérable depuis quelques années. Il convient de l'inciter davantage, par exemple au moyen de voies réservées. Le débat sur la loi relative à la transition énergétique a été l'occasion d'en discuter, et le Gouvernement doit étudier la faisabilité de cette mesure. Comment envisagez-vous cette évolution ? Quels sont les aménagements et investissements nécessaires pour rendre le covoiturage effectif et efficace ?
Au-delà de ces deux exemples, quelles sont, à vos yeux, les nouvelles formes de mobilité durable qu'il faudra accompagner ces prochaines années ?