J'ai pratiquement terminé, madame la présidente.
Bien au contraire, vous prenez le risque inouï, pour qui connaît l'histoire de notre continent, d'isoler l'Allemagne et de rompre le pilier de confiance franco-allemand sur lequel repose tout l'édifice européen. Vous aggravez ce risque en accentuant l'écart de compétitivité entre les deux principales économies européennes par le matraquage fiscal et l'explosion des dépenses publiques supplémentaires que vous envisagez.
Ce n'est pas en diabolisant l'Allemagne, comme l'a fait M. Montebourg lors de la campagne des primaires du PS, qui stigmatisait « les actes d'égoïsme de l'Allemagne en Europe », son « attitude non coopérative, dangereuse pour la France, absurde pour l'Allemagne elle-même et suicidaire pour l'Europe » que vous redresserez l'économie française !