Concernant la répartition de la propriété de la dette, monsieur le ministre, nous avons tous les deux raison : vous évoquiez le stock de dette alors que je parlais de la répartition des prêteurs pour les besoins de financement quotidiens. La bonne foi est donc partagée.
Je m'interroge sur le hiatus qui existe entre l'appréciation de la Commission européenne et la vôtre concernant le déficit. A politique inchangée, vous reconnaissez qu'il serait de 3,7 %, et c'est justement l'interprétation qu'en a faite la Commission. Cela signifie donc que vous changerez de politique dans les mois qui viennent pour atteindre le taux de 3 % que vous annoncez.