Intervention de René Dosière

Réunion du 25 octobre 2013 à 9h35
Commission élargie : finances - affaires économiques - affaires étrangères - développement durable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Dosière :

Ce budget illustre le caractère bénéfique de la transparence pour la sérénité de nos débats, ainsi que la réalité des efforts consentis, notamment par la Présidence de la République – même si ce processus recèle une dimension d'apprentissage en matière de marchés publics et de mise en concurrence des prestataires, pratiques étrangères au fonctionnement de l'Élysée il y a encore quelques années. Le Parlement ne fut pas étranger aux efforts entrepris par Nicolas Sarkozy pour le budget de la Présidence de la République, cette action étant intensifiée par François Hollande avec la maîtrise du train de vie – il y a là une rupture entre les deux quinquennats. Le budget de l'Élysée est modeste – trois fois inférieur à celui du département des Hauts-de-Seine, par exemple –, mais symbolique : il est donc important que les efforts demandés aux Français soient également consentis au sommet de l'État. Ainsi, les traitements des collaborateurs du Président de la République ont été diminués afin qu'aucun d'eux ne dépasse la rémunération du Président, celle-ci ayant elle-même été réduite de 30 %. M. le rapporteur a par ailleurs souligné le transfert du budget de Matignon à celui de l'Élysée des dépenses liées au fonctionnement de la résidence de la Lanterne – les choses sont maintenant claires. La prochaine étape du processus de transparence devrait être la publication en ligne de l'intégralité du budget de l'Élysée. En outre, la présentation de celui-ci devrait être davantage détaillée, comme c'est le cas pour le budget de l'Assemblée nationale, disponible avec un degré de précision élevé sur le site internet.

Le budget de notre assemblée, dont je rappelle qu'il est unique – il regroupe l'ensemble des dépenses dues aux frais de fonctionnement liés au processus législatif, à la rémunération des parlementaires et des fonctionnaires, aux pensions de retraite de cette même population et aux dépenses d'assurance maladie –, n'augmente plus depuis des années, et il faudrait tirer toutes les conséquences de cette spécificité de budget unique.

Ne pourrait-on pas mutualiser davantage l'activité des deux chaînes parlementaires ? Un tel regroupement rendrait la programmation plus lisible pour les téléspectateurs et générerait de substantielles économies.

Cela dit, je vous invite bien entendu à voter ce budget.

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