Si la cordialité consiste à accepter la mauvaise foi, je ne peux pas être cordial. Je m'efforce de traiter l'ensemble des dossiers avec le maximum de transparence, et je ne crois pas que l'on puisse me reprocher d'occulter ceux qui posent problème ou de ne pas avancer là où c'est possible. Pour le reste, c'est une question de tempérament, et je suis un homme du Sud, monsieur Deflesselles.
Sans me lancer dans une guerre des chiffres, la réalité est que le budget des anciens combattants a baissé de 5,4 % en 2011 et 2012, et qu'il diminue cette année de 2,7 % par rapport à 2013, soit une baisse deux fois moins importante.
Quatre ministres ou secrétaires d'États s'étaient engagés avant moi sur la « carte à cheval ». J'ai pris un engagement à mon tour, mais, moi, je l'ai respecté : sans nulle prétention, c'est encore la réalité.