Le transport routier constitue un métier nécessitant de potentiellement pouvoir aller partout ; cela signifie que vos véhicules doivent pouvoir se rendre là où ils sont appelés. Ainsi, une compagnie de ferries, dans le cadre d'une série de deux ou trois liaisons fixes, peut parfaitement fonctionner avec ses propres réserves de carburant. De son côté, un transporteur routier peut tout faire partout, surtout si sa flotte est composée de gros véhicules. Il faut donc être assuré, où que l'on se trouve, de trouver du carburant à un prix économiquement valable. Cela vaut aussi pour le GNL maritime.
Nous savons que la ressource est d'une ampleur et d'un coût tels que, dans la durée, il constituera un carburant compétitif ; faudra-t-il encore qu'il le soit écologiquement. Nous avons consulté bien des acteurs, dont l'ADEME : tout en restant prudents, nous avons estimé que nous disposons de deux décennies pour ne pas dire d'avantage ; dans un tel laps de temps, plusieurs camions seront nécessaires, ce qui n'est pas le cas des navires.