Dans le cadre financier pluriannuel européen 2007-2013, un ensemble de projets d'infrastructure a bénéficié de plus de 500 millions d'euros de financement, et de 160 millions d'euros du fonds dédié au réseau de transport transeuropéen. La part française a été très faible : trois projets seulement, pour un peu plus de 2,5 millions d'euros. Sur cette période, nous avons utilisé les sources de l'Agence pour l'innovation et les réseaux (INEA), qui gère les financements du réseau de transport transeuropéen (RTE-T). Avec le Bureau de promotion du shortsea shipping (BP2S), l'AFG et l'Association française du gaz naturel pour véhicules (AFGNV), nous avons conduit des actions d'information des opérateurs.
À cette occasion, nous avons pu examiner des dossiers déposés par des opérateurs français dans le cadre du dernier appel publié par la Commission européenne en 2014. Au cours de cette année, 25 projets d'utilisations du GNL ont été retenus par la Commission : dix sont axés sur les transports routiers, parmi lesquels trois sont français, ce qui dénote un intérêt plus marqué de nos entreprises pour les financements européens d'infrastructures. L'attractivité de l'aide par subventions réside en ce que les études sont cofinancées à 50 % par le RTE-T, les travaux à 20 % pour le routier et à 30 % pour les autoroutes de la mer.