Madame la députée, je vous remercie très sincèrement de votre question qui va me permettre de mettre fin à des rumeurs et à des ambiguïtés. Je vous le dis de la manière la plus nette qui soit : il n’y a aucune liste, aucune, d’établissements ou de services à restructurer. Vous me permettrez, d’ailleurs, de m’interroger sur les motivations de ceux qui ont lancé ces rumeurs, il y a quelques jours à peine, en s’appuyant sur une instruction de gestion du ministère de la santé datée du mois de septembre dernier et qui consistait à rappeler aux établissements qu’ils devaient s’engager en faveur de la chirurgie ambulatoire.
Il n’y a aucune volonté de la part du Gouvernement de procéder à des restructurations ou à la fermeture d’hôpitaux de proximité. Au contraire ! Vous avez évoqué le fait que le ministère ait accordé un scanner à l’un de vos hôpitaux : c’est bien la preuve que nous nous engageons. Depuis 2012, c’est 1,5 milliard d’euros par an que nous consacrons en plus à l’hôpital public. Dans la loi de modernisation de notre système de santé, des mesures ont été prises en faveur du service public hospitalier, et nombre d’elles vont en direction des hôpitaux de proximité.
Il y a quelques semaines, j’ai annoncé un plan en faveur de l’attractivité de ces établissements pour les praticiens hospitaliers. En effet, pour que les hôpitaux de proximité fonctionnent, il faut que des médecins aillent y exercer. J’ai donc créé ce plan qui permettra d’attirer, je l’espère, de jeunes médecins dans ces hôpitaux. De la même manière, j’ai engagé des mesures permettant de mieux garantir le financement de ces établissements, même lorsque leur activité est insuffisante.
Vous voyez, madame la députée, qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Le Gouvernement est auprès des hôpitaux de proximité dans tous nos territoires.