Je suis assez heureux d’aller plus loin sur cette question que nos collègues écologistes tout en reprenant leur idée d’introduire des indicateurs de développement humain dans l’évaluation, comme l’avait proposé Eva Sas, car une loi d’expérimentation doit être exemplaire. Je salue au passage le travail de Monique Rabin, qui a veillé à ce qu’un premier rapport du Gouvernement soit remis dès le 26 novembre pour évaluer ces politiques publiques au regard des indicateurs de développement humain qui doivent être au coeur desdites politiques. C’est d’abord ainsi que la gauche comme la République aura à nouveau une boussole.
Il ne serait certainement pas pertinent d’introduire ici le critère du taux de carbone, mais prendre en compte le degré de satisfaction dans la vie, les inégalités de revenu, les sorties précoces du système scolaire et le taux d’endettement est pertinent. Nous devrons disposer d’une vision globale de la santé des personnes concernées, de leur famille et du voisinage, c’est-à-dire somme toute du territoire. C’est ce que nous cherchons à identifier à travers cette activation des dépenses passives. Ces indicateurs de développement humain nous permettront de faire le bilan de cette participation à l’oeuvre commune contre le désoeuvrement qu’est le chômage. À cet égard, je remercie Monique Rabin, Eva Sas et tous ceux qui ont proposé de les introduire dans l’évaluation. Regardons nos territoires sous un angle nouveau en remettant l’homme et l’environnement au coeur de nos politiques publiques.