L'application du principe d'égalité donne lieu à une répartition du temps de parole strictement équivalente qui n'est pas moins contraignante au regard de la liberté de communication que le respect de pourcentages. On ne peut pas se contenter d'un contrôle a posteriori de l'appréciation des médias dans la période intermédiaire. L'application du principe d'équité est légitime lorsque les candidats ne sont pas encore connus. En revanche, au cours de la période intermédiaire, dans laquelle les candidats sont déclarés, il faut pouvoir être très réactif pour, dans ce laps de temps très court de trois semaines, corriger les déséquilibres dans les temps de parole. Il faut définir une règle claire que les médias pourront appliquer le plus équitablement possible et dissiper ainsi un flou juridique préjudiciable à l'acceptation par tous du débat public. Je me fais le porte-parole des députés du groupe Les Républicains qui sont très attachés à la prise en compte de cette préoccupation.