Nous dénonçons avec fermeté le remplacement de la règle d'égalité des temps de parole par le principe d'équité, qui nous paraît un non-sens. À cet égard, notre collègue Jean-Christophe Lagarde a développé des arguments qui portent. Il a notamment évoqué le cas des listes d'union. Et, si nous retenions le critère spécieux de la contribution à l'animation du débat électoral, le CSA deviendrait en effet un censeur, car il serait à la fois juge et partie. Nous sommes réellement très inquiets de votre façon de procéder. Dans la mesure où vous vous engagez sur cette mauvaise pente, nous proposons un amendement de repli : il s'agit de permettre au CSA de donner des orientations a priori en matière de temps de parole, afin d'éviter tous ces dérapages.