En réponse à Alain Moyne-Bressand, on n'apprend pas à aimer la France en un mois. Cela ne fonctionne pas, c'est impossible. Notre idée est donc de suivre des jeunes sur une très longue période, dans le mouvement des cadets, afin de leur apprendre à aimer la France. Je partage les remarques de Jacques Lamblin relatives aux jeunes sapeurs-pompiers. D'ailleurs, permettez-moi de vous faire part d'une anecdote : la semaine dernière, j'ai rencontré un parent d'élève qui m'a confié que le seul matin de la semaine où son fils mettait son réveil, se levait seul et était prêt avant ses parents, c'était le jour où il devait rejoindre la caserne de pompiers, et ce car il est passionné. Enfin, pour répondre à Serge Grouard, je confirme que l'insertion professionnelle est une réussite, depuis cinquante ans dans les outre-mer dans le cadre du service militaire adapté, et nous l'espérons dans le cadre du service militaire volontaire.