L'usage de stupéfiants est en effet à l'origine de 20 % des accidents de la route mortels, comme de nombreux accidents du travail. Il rend également très difficile l'insertion sociale des jeunes qui sont sous son emprise.
Les centres qui pourraient prendre en charge ceux qui sont tombés dans la dépendance du cannabis manquent cruellement. Au cours du débat sur la loi relative à la modernisation du système de santé, j'ai souvent abordé la question du cannabis, dans une volonté pédagogique. Une mesure simple serait de développer des structures légères qui puissent servir de portes d'entrée aux jeunes qui souffrent de leur dépendance, en les orientant vers les différents dispositifs de soins. Car, lorsqu'on a laissé la consommation se développer avec une telle ampleur, il faut agir et tendre la main à ces jeunes.