Monsieur le Premier ministre, je m’adresse à vous en votre qualité de deuxième personnage de la République – car tel est votre rang protocolaire.
Nous avons subi deux affronts pendant cette campagne électorale. Un personnage éminent de la République – qui, aujourd’hui, vient de déserter son bureau – a osé proférer à l’égard d’une candidate des insultes graves, qui relèvent du reste du pénal, au titre tant de l’injure publique que de la diffamation.