Quant à vous, monsieur le Premier ministre, qui êtes le plus éminent représentant de la République après son Président et qui êtes également chargé de garantir la moralité des institutions, comment avez-vous pu ne pas réagir ? Pourquoi avez-vous approuvé par votre silence, voire par vos propos, quelque chose qui était purement infamant pour la Ve République ?
Monsieur le Premier ministre, ma question est simple : aujourd’hui, allez-vous sortir de la campagne électorale et vous comporter comme le deuxième personnage de l’État, en condamnant les propos du président de l’Assemblée ?