Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, vous venez de présenter les créations de postes dans l’éducation nationale pour la rentrée 2016. Ces 6 639 créations de postes d’enseignant sont un effort sans précédent, s’ajoutant aux plus de 35 000 créés depuis 2012, et qui influeront positivement sur la réussite de nos enfants.
Dans toutes les régions, malgré des disparités dans l’évolution démographique, des postes supplémentaires seront créés. Notre ambition est claire et connue de tous : après les années Sarkozy, qui ont été marquées par la suppression de 80 000 postes d’enseignant, notre volonté est de redonner de la force à l’école de la République, dans nos villes et dans nos campagnes, pour rendre à la communauté éducative les moyens d’exercer pleinement leurs missions.
Pour cela, notre majorité fournit des moyens financiers et humains sans précédent, mais ce n’est pas tout : de nombreuses mesures replacent également l’école sur les rails de la réussite, comme la réforme des rythmes scolaires qui, nous le savons, est un outil indispensable pour la réussite de nos élèves. La suppression d’une demi-journée d’enseignement dans le premier degré, décidée là aussi sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait eu des effets dévastateurs. Autre exemple, la lutte contre le décrochage scolaire, avec la baisse significative du nombre de décrocheurs constatée il y a quelques semaines, est un résultat là aussi très concret de notre politique.
Madame la ministre, nous en sommes convaincus : remettre l’école au coeur du pacte républicain est essentiel et permet de répondre aux inquiétudes de nos concitoyens concernant l’avenir de leurs enfants. Aussi, pouvez-vous nous dire quel bilan vous faites des créations de postes depuis 2012 et en quoi ces créations sont incontournables pour reconstruire l’école de la République ?