Créer 60 000 postes dans l’éducation nationale a permis qu’en cette rentrée scolaire, qui s’est très bien passée, il y ait un enseignant dans chaque classe ; que nous ayons beaucoup moins de classes qui ferment ; que les conditions de travail pour les enseignants soient bien meilleures ; que nous ayons la reconstitution – je sais que vous y êtes sensible – d’un vivier de remplaçants, qui avait été complètement malmené sous l’ancienne majorité.
Créer 60 000 postes dans l’éducation nationale, c’est permettre la priorité au primaire et que le « plus de maîtres que de classes » comme la scolarisation des moins de trois ans montent en puissance durant les deux années qui nous restent. Créer 60 000 postes dans l’éducation nationale, c’est permettre de former les enseignants, comme nous l’avons voulu.
Enfin, parce que nous ne sommes pas que dans le quantitatif, mais aussi dans le qualitatif, créer 60 000 postes, c’est permettre de remédier aux inégalités sociales et territoriales car vous aurez remarqué que la répartition de ces postes tient compte des difficultés sociales comme des difficultés des milieux ruraux.
Le 16/12/2015 à 20:04, laïc a dit :
je voulais dire : " et où les mauvais élèves culpabiliseront d'être enfermé dans la spirale de l'échec..."
Le 16/12/2015 à 09:32, laïc a dit :
Il y a quelque chose de fondamentalement absurde à vouloir d'un côté augmenter le nombre de professeurs, et de l'autre instaurer une réforme du collège qui va, de manière prouvée, faire baisser encore un peu plus le niveau, avec la suppression ou la mise à l'écart de matières qui ont pour vocation à développer l'esprit d'analyse et la culture générale des élèves (notamment les langues anciennes). Donc, tout cela est incohérent. La suite logique de l'augmentation du nombre de professeurs est l'abandon de la réforme du collège, et le retour au collège des filières, où les élèves pourront développer au mieux leurs compétences et leurs centres d'intérêts, plutôt que de devoir subir un niveau fourre tout et prétendument égal, où les meilleurs élèves perdront leur temps avec les mauvais élèves qui ralentissent le rythme, et où les mauvais élèves n'auront pas à culpabiliser d'être enfermé dans la spirale de l'échec, avec toutes les réactions agressives et dangereuses qui peuvent en découler.
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