Mais il faut regarder les réalités de notre pays en face : le chômage touche des personnes peu ou pas qualifiées puisque près de deux millions de demandeurs d’emploi n’ont que le niveau baccalauréat et près de 680 000 ont un niveau inférieur au CAP.
Il faut donc que nous allions bien au-delà en matière d’apprentissage et de formation des demandeurs d’emploi.
Le Premier ministre l’a dit : avec toutes les régions qui souhaiteront travailler avec nous, nous aurons l’occasion de prendre ensemble des mesures radicales pour améliorer la situation car l’apprentissage reste une voie d’excellence.
Le 16/12/2015 à 09:51, laïc a dit :
"puisque près de deux millions de demandeurs d’emploi n’ont que le niveau baccalauréat."
On en déduit qu'ils ont échoué à obtenir un diplôme universitaire, et qu'ils n'ont donc aucune formation leur permettant d'être réellement efficace sur le marché de l'emploi, avec la capacité à exercer un métier spécifique parce qu'ils auront suivi une formation longue et complète pour cela. Car chacun sait qu'avec le bac seul on ne sait pas grand chose, sinon lire, écrire et compter de manière tout juste convenable, d'autant plus que le niveau du bac a dramatiquement baissé depuis ces dernières décennies.
Donc il ne pourra pas y avoir de lutte efficace contre le chômage tant qu'on n'en aura pas fini avec ce système absurde qui veut que tout le monde ait le bac, et que presque personne ait ensuite un diplôme universitaire, ou alors ait un diplôme universitaire qui ne sert à rien, car comment considérer que les diplômes universitaires en communication, philosophie, psychologie, sociologie puissent avoir une réelle utilité sociale et fournir une formation qui sera utile aux entreprises privées, et redresser ainsi la courbe du chômage ?
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