Ma question, à laquelle j’associe notamment Henri Emmanuelli, s’adresse à M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
La France est le quatrième producteur mondial de volaille et compte 14 000 éleveurs. Tandis que nous commençons à surmonter la crise de l’élevage grâce aux mesures que vous avez prises, monsieur le ministre, les éleveurs sont touchés par la grippe aviaire. Quinze foyers d’infection ont été détectés dans cinq départements : la Dordogne, la Haute-Vienne, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, où je suis élue. Dès que cette information a été confirmée, vous avez pris toutes les mesures nécessaires pour endiguer la propagation de la grippe. Vous avez déclenché un plan sanitaire d’urgence prévoyant la surveillance renforcée des élevages et de la faune sauvage.
Un périmètre de plusieurs kilomètres est établi autour des exploitations concernées afin que la grippe ne se transmette pas à d’autres animaux. Ceux qui sont susceptibles d’être contaminés sont abattus. Les préfectures ont mis en oeuvre ces mesures strictes mais nécessaires. Mme la ministre de la santé et vous-même avez immédiatement saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – ANSES – afin d’évaluer les risques encourus par l’homme. Les conclusions sont claires : il n’y a aucun danger pour l’homme et il n’y a pas de transmission d’un animal à un être humain. Le contact avec les animaux contaminés et l’ingestion de viande, d’oeufs ou de foie gras n’entraîne en aucun cas la transmission de la maladie.
Nous appliquons toutes les mesures de précaution nécessaires. Si certains pays étrangers comme le Japon ont interrompu l’importation de produits comme le foie gras, nous devons soutenir nos éleveurs pour surmonter cette crise au plus vite. Pouvez-vous détailler, monsieur le ministre, les actions mises en oeuvre pour soutenir nos éleveurs ?