Monsieur le président, vous avez abordé l'évolution de la consommation des énergies fossiles dans les années qui viennent. Pour ma part, je m'en tiendrai à l'objet de notre mission, qui est l'évolution du secteur automobile et des transports routiers dans une approche énergétique et fiscale, mais également technologique.
Cela étant, il me semble que la crise pétrolière et la baisse des prix du baril n'avaient pas vraiment été prévues. D'où ma première question : pouvez-vous nous confirmer qu'une remontée des prix du pétrole est envisageable dans un horizon assez proche ?
Ensuite, vous avez rappelé que le nombre de nos raffineries était passé de 24 en 1975, à 8 aujourd'hui. D'où ma deuxième question : sommes-nous toujours en surcapacité ?
Je crois me souvenir que le déficit de la balance commerciale lié aux importations de gazole était, en 2012, de 13 milliards. D'où ma troisième question : quelle serait l'incidence, pour le secteur du raffinage français, d'un rattrapage de la fiscalité entre le gazole et l'essence ? J'aimerais également que nous nous parliez du rythme de ce rééquilibrage, y compris pour les véhicules d'entreprise.
S'agissant du transport routier, certains plaident pour le développement du GNV. D'où ma quatrième question : l'UFIP a-t-elle un point de vue sur le sujet ? Je pense plus particulièrement au réseau de distribution.
Enfin, pour réduire la production de dioxyde d'azote (NO2) par les véhicules diesel, les constructeurs automobiles sollicitent la mise en place, dans les stations-service, d'un réseau de distribution d'urée à la pompe. D'où mes dernières question : cela vous paraît faisable ? En avez-vous discuté avec les constructeurs automobiles ?