Vous avez rappelé les chiffres des destructions d'emplois au sein des équipementiers depuis les années 2000, ils sont très impressionnants.
Au moment des états généraux de l'automobile en 2008 et 2009, la relation entre les constructeurs et les équipementiers avait été au centre des débats. Quelle est votre appréciation sur la structuration de la filière automobile aujourd'hui, à la suite à tout ce qui a été mis en place après les états généraux de l'automobile ? Parmi les personnes que nous avons entendues précédemment, certaines considéraient que la situation était satisfaisante, d'autres étaient plus nuancées.
S'agissant du scandale Volkswagen, nous avons demandé à plusieurs interlocuteurs une évaluation du volume d'activité des fournisseurs de Volkswagen. Quel est le nombre d'emplois, en France, lié à Volkswagen ? Concernant plus spécialement le groupe Bosch, il a été fait état d'une éventuelle implication de cette entreprise dans le scandale, qu'en est-il ?
Dans votre propos introductif, monsieur Mauge, vous avez évoqué le poids économique de tous les équipements liés à la dépollution. Vous avez fait état d'une longue liste d'équipements, pourriez-vous nous faire parvenir des éléments de chiffrage du volume d'activité de l'ensemble du secteur ?
J'en viens à la question du diesel. Nous constatons que les normes sont largement théoriques. Même si un véhicule récent émet beaucoup moins de particules qu'un véhicule vieux de cinq ou dix ans, nous constatons tout de même un écart entre la réalité et les normes théoriques, ce qui renvoie à la question des nouveaux tests.
Sur le projet de rendre le diesel propre, je voudrais rappeler que le diesel propre n'existe pas à ce jour. De même, le diesel « Euro 6 » n'est pas à égalité avec l'essence. Il émet 20 % de particules en plus, et soixante-deux fois plus de dioxyde d'azote. Ce sont les faits même s'ils présentent, en effet, un avantage en matière d'émission de CO2. Je souhaite donc avoir des précisions lorsque lorsque vous nous dites que vous avez les solutions technologiques. S'agit-il seulement de la réduction catalytique sélective (SCR) ?