Intervention de Jacques Mauge

Réunion du 9 décembre 2015 à 16h30
Mission d'information sur l'offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale

Jacques Mauge, président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules, FIEV :

L'impact ne se fait pas sentir en France, mais il est réel pour les grands équipementiers français qui travaillent à l'international. On peut ainsi considérer que l'investissement est quasiment perdu pour celui qui fournit une usine Volkswagen aux États-Unis.

Vous m'avez ensuite demandé quel était le volume d'activité sur les équipements de dépollution, je n'ai pas la réponse dans l'immédiat.

S'agissant des mesures, en tant qu'équipementiers, nous testons nos équipements, mais pas dans leur environnement final. Ils répondent aux spécifications avec une très grande précision, sans élément de variabilité. Mais lorsque nos produits sont placés dans l'environnement automobile, ils subissent des contraintes économiques, de marketing, qui peuvent alors faire varier les résultats.

Je suis d'accord pour rejeter l'expression de « diesel propre ». Dans la mesure où il est question d'un moteur à combustion, il y a forcément des émanations, des gaz, et on ne peut pas parler d'un processus propre. En revanche, nous sommes convaincus de l'équivalence de l'effet polluant des moteurs essence et diesel avec les nouvelles technologies.

Le vrai problème du diesel est celui du parc diesel roulant en ce moment en France, dont les deux tiers n'est pas protégé. Je pense aussi qu'il faut une neutralité technologique en termes de fiscalité, mais s'il y avait un élément de fiscalité à imaginer, il faudrait trouver comment évacuer ces vieux diesels extrêmement pénalisants.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion