Intervention de l'ingénieur général hors classe René Stéphan

Réunion du 9 décembre 2015 à 16h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

l'ingénieur général hors classe René Stéphan, directeur du service d'infrastructure de la défense, SID :

Oui, il y a des postes vacants parce que j'ai aussi des problèmes de recrutements. C'est un peu un cercle vicieux. L'idée est de préserver les personnels qui sont en place et de gérer les changements en fonction des priorités que nous avons données. Tout dépend aussi du bassin d'emploi : dans certains endroits peu peuplés, la nécessité d'un peintre ou d'un maçon peut se faire sentir car les grandes entreprises ne viendront pas faire les travaux. Autour de Brienne-le-Château, par exemple, on compte les entrepreneurs. Il faut se donner une stratégie et des orientations puis évaluer la situation quasiment entité par entité pour les 230 implantations locales du SID.

Votre deuxième question sur Cherbourg, madame la députée, est un peu plus compliquée. Je ne pourrai pas redonner à l'USID la dimension qu'elle avait au temps où j'en étais le directeur. Néanmoins, pour certaines compétences – en matière d'opérations industrialo-portuaires et nucléaires notamment – nous sommes en train de mettre en place des centres référents, tout en sachant qu'il faut répondre à l'ensemble des missions et des besoins avec les effectifs existants. À Cherbourg, nous avons affecté un ingénieur de plus – ce qui est peu, je vous l'accorde – qui va prendre en charge le domaine nucléaire. Le chef de l'USID – ou un autre des ingénieurs formés à l'école atomique – participera à la formation, dans le domaine nucléaire. Nous agirons en fonction des besoins et je peux vous assurer que je connais et suis les problèmes de Cherbourg.

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