Première question, un peu brutale : croyez-vous encore au paritarisme ?
Je m'interroge sur le fonctionnement d'un système vieillissant, qui compte, des deux côtés, du personnel et des militants. Ne serait-ce pas la fin d'un cycle ? Ne faudrait-il pas renouveler le système avec des cadres, des salariés, de nouveaux modes de pensée ?
Ma deuxième question porte sur la place que vous donnez dans ce système aux organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), qui sont le bras armé pour résoudre le problème du chômage. Cela étant, les OPCA ne sont pas les seuls outils ; l'investissement, les choix du patronat peuvent également contribuer à faire baisser le chômage. Aujourd'hui, on voudrait que l'État s'occupe de tout, mais sitôt qu'il commence à le faire, on le lui reproche…