Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 17 décembre 2015 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2016 — Présentation

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

…car la route vers l’assainissement complet de nos finances publiques est encore longue et, comme chaque année, il existe des aléas sur la réalisation de notre objectif de déficit. Néanmoins, nous pouvons tous nous accorder sur les chiffres et les chiffres montrent clairement que notre situation budgétaire s’améliore.

J’imagine qu’ensuite nous aurons un désaccord sur la responsabilité du Gouvernement dans cette amélioration – c’est là le débat parlementaire normal. Mais je voudrais seulement vous rappeler de ce que nous avons fait au cours de l’année pour tenir notre engagement de réduction du déficit.

Dès le printemps, nous avons constaté qu’il existait des risques sur la tenue de cet engagement : nous avons donc décidé de 4 milliards d’euros d’économies complémentaires pour tenir ce que nous avions promis. Dans le même temps, nous avons dû mobilier en urgence des moyens nouveaux pour la sécurité des Français. La solution de facilité aurait été de les financer par la dette. Ce n’est pas le choix que nous avons fait : nous les avons financés par des économies complémentaires pour ne pas augmenter la dépense totale.

J’en viens aux impôts. L’an dernier, nous avons connu des écarts à nos prévisions en raison de la dégradation du contexte macroéconomique – mais on nous disait que c’était le signe évident d’un exil fiscal. Aujourd’hui, nous anticipons des plus-values par rapport à nos prévisions du printemps – et nous n’entendons plus parler d’exil fiscal. Mais, aujourd’hui comme hier, je le répète, il n’y a aucun lien entre un écart à la prévision et un prétendu exil fiscal. Un écart à la prévision n’est rien de plus que la traduction du fait que les prévisions sont difficiles, surtout quand elles concernent l’avenir.

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