Monsieur le président, madame la présidente de la commission des affaires sociales, mesdames et messieurs les rapporteurs, mesdames et messieurs les députés, il est des moments, dans le mandat d’un parlementaire ou dans l’action d’une ministre, qui sont assurément plus précieux que les autres. Le moment présent est de ceux-là. Nous avons, toutes et tous, fait le choix exigeant, prenant, parfois difficile, de nous engager. Nous l’avons fait parce que nous croyons que l’action publique, la politique peuvent non seulement transformer le quotidien, mais aussi préparer notre société à relever de façon plus efficace et apaisée les défis auxquels elle va être confrontée.