Le présent texte de loi a fait l’objet de profondes évolutions, au point que certains d’entre vous ont estimé que les amendements proposés en première lecture étaient trop importants. Or ces amendements résultaient précisément de discussions avec les professionnels !
Je préfère pour ma part rendre hommage au travail gigantesque qui a été réalisé. Nous le devons à une formidable mobilisation collective : celle de vos rapporteurs, Olivier Véran, Gérard Sebaoun, Bernadette Laclais, Jean-Louis Touraine, Hélène Geoffroy et Richard Ferrand, dont je tiens à saluer une nouvelle fois l’engagement et le travail ; celle de la présidente de la commission des affaires sociales, Catherine Lemorton, qui, au-delà de son engagement parlementaire propre, a assuré la bonne conduite des débats dans des circonstances parfois difficiles, voire acrobatiques ; celle des responsables des différents groupes et, au-delà, de l’ensemble des députés de la commission des affaires sociales et de leurs collaboratrices et collaborateurs, dont nous ne soulignerons jamais assez le travail essentiel ; enfin, celle des services de l’Assemblée, en commission comme en séance.
À travers le vote qui va avoir lieu aujourd’hui, c’est un choix politique, un choix d’orientation que vous allez faire. Ce choix, je le défends depuis maintenant plus de trois ans.