L’ensemble des soignants, médecins, dentistes, infirmières et infirmiers, kinésithérapeutes, tous les syndicats, les coordinations de médecins, le Conseil national de l’ordre des médecins, l’Académie de médecine et l’Académie de chirurgie ont la conviction de ne pas avoir eu la possibilité de s’exprimer. Vous leur refusez la possibilité de protester en faisant voter le projet de loi pendant l’état d’urgence, en toute hâte et au mépris de leur désaccord absolu, madame la ministre, et au mépris total de la responsabilité dont ils ont su faire preuve en interrompant leur mouvement de grève pour porter secours aux victimes des terribles attentats du 13 novembre.