Intervention de Sophie Rohfritsch

Réunion du 15 décembre 2015 à 18h00
Mission d'information sur l'offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Rohfritsch, présidente :

Vous avez bien détaillé les avancées de la technologie actuelle. Mais comment évaluez-vous la capacité de notre secteur automobile à s'y adapter ? Il semble qu'il n'y ait plus de rupture majeure à attendre, mais seulement quelques innovations, en matière de moteur classique. La branche, forte de 750 000 emplois, devra cependant s'adapter à l'évolution générale du secteur.

En ce moment même, notre assemblée débat en séance publique sur la possible déduction de TVA à l'achat d'un véhicule automobile. Notre rapporteure générale voudrait l'étaler sur deux ans seulement ; cela me semble du délire complet, car la mesure ne pourrait vraiment produire d'effet que si la déduction s'étalait sur quatre à cinq ans. Au passage, je déplore que les travaux de notre mission ne puissent être pris en compte, car le débat se noue à un moment où nous n'avons pas encore livré nos conclusions.

S'agissant des relations entre régulateur et constructeurs, vous avez employé le terme, fort et lourd, de connivence. Quand je me suis rendu à Bruxelles la semaine dernière, rien de tel ne m'a cependant été confirmé, du moins au cours de la partie des auditions à laquelle j'ai pu assister. Pensez-vous vraiment que le régulateur était au courant ?

Quant à votre appréciation d'ensemble sur l'économie, je sais que vous appartenez à l'école keynésienne. Pour ma part, j'estime qu'il faut plutôt faire des économies pour retrouver des marges de compétitivité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion