Ils pourraient trouver leur place dans le circuit classique, bien entendu.
Dans l'après-vente, il faut gérer deux types de véhicules : les véhicules récents sous garantie pour lesquels les réparations sont faites avec des pièces d'origine de la même marque. Pour ces véhicules, il y a l'obligation de remettre le véhicule presque à l'état neuf. En revanche, pour les véhicules au-delà de huit ans, même si l'État propose des mesures incitatives pour le renouvellement du parc – je ne dis pas qu'il ne faut pas les prendre –, leur effet ne se fera pas sentir tout de suite. Nous avons essayé par le passé les bonus et les malus, nous savons qu'ils demandent du temps pour produire leurs effets car l'introduction de nouveaux véhicules sur le marché prend du temps. Nous pourrions imaginer d'aider les acquéreurs d'un véhicule d'occasion répondant aux normes Euro 5 au minimum en leur offrant un contrôle technique gratuit ou encore une carte grise gratuite etc. Les professionnels peuvent s'engager sur une telle mesure, tout en la jugeant insuffisante.
Mais qui peut s'acheter un véhicule d'occasion Euro 5 qui coûte au bas mot 10 000 à 12 000 euros ? Le propriétaire d'un véhicule dont la moyenne d'âge est au-delà de huit ans et la valeur entre 2 000 à 3 000 euros, n'a pas les moyens de s'acheter un véhicule Euro 5.
Grâce au « garage social » utilisant des pièces de qualité, approuvées et garanties par des professionnels, mais issues du démontage du véhicule hors d'usage, le véhicule peut continuer à rendre service.