S'agissant des véhicules électriques et à hydrogène, l'offre n'est pas vraiment riche. On ne va pas refaire l'histoire. Mais l'ensemble des membres du CNPA sont en train de s'engager : pour le véhicule électrique, le partenariat avec l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (AVERE) peut être un levier très puissant ; l'AVERE vient de signer avec le ministère de l'écologie et du développement durable dans le cadre des certificats d'économie d'énergie pour la période 2016-2018 pour le déploiement de 24 000 bornes de recharge sur le territoire français. Or, les professionnels du CNPA peuvent contribuer au maillage territorial. L'ambition est de parvenir sur les trois ans au déploiement des 24 000 bornes. L'idée est simple : les entrepreneurs ont envie d'investir, la demande existe. Un agent, un concessionnaire ou un carrossier peut posséder comme véhicule de prêt un véhicule électrique de sa marque et en même temps, parce qu'il souhaite promouvoir ce type de mobilité, installer une borne de recharge visible avec un accès au grand public.
Quant à l'hydrogène, il faut avoir la volonté d'avancer ; il existe plusieurs expérimentations. Dans la région de Grenoble, un entrepreneur, concessionnaire Renault, possède aujourd'hui 500 Kangoo à hydrogène qui roulent dans sa région, avec quatre points de recharge. Avec 15 kilos d'hydrogène, l'autonomie est de 400 à 500 kilomètres.