Vous dirigez une agence jeune et enthousiaste, ce qui est très bien et nous nous en félicitons, puisque les parlementaires sont pour beaucoup dans sa création.
Les premières conclusions que vous donnez semblent montrer qu'on va dans la bonne direction, même si beaucoup de choses restent vraisemblablement à faire.
Dans votre exposé liminaire, vous invoquez fréquemment vos tutelles ; la volonté du législateur était pourtant de créer une agence disposant de la plus grande indépendance possible. En incitant Expertise France à recourir à des financements non ministériels, nous souhaitions qu'elle vole de ses propres ailes. Cela dit, je comprends parfaitement qu'il faille du temps pour que les choses se mettent en place.
Pouvez-vous nous dire comment Expertise France fonctionne ? Comment s'organise votre action de conseil et d'expertise, et comment s'articule-t-elle avec le caractère opérationnel des projets ? Quelles pistes suivez-vous pour trouver des financements auprès d'autres bailleurs de fonds que l'État ? La lutte contre la pauvreté constitue-t-elle l'une de vos priorités comme le souhaitait le législateur ?
Il serait souhaitable que les deux suppléants des députés qui siègent au conseil d'administration, que nous ne manquerons pas de désigner, puissent assister aux réunions, même s'ils ne disposent pas du droit de vote. Il faut en effet qu'ils se préparent à assumer leur rôle éventuel dans une institution dont les débats sont complexes.