Il ne faut effectivement pas avoir peur d'aborder ces sujets sensibles. Sans faire d'analogie avec le monde politique, le statut du représentant syndical est-il stabilisé, clair, précis, encadré ?
Nous avons évoqué avec Jean-Denis Combrexelle la création, sur le modèle de l'institut fondé dans son domaine par le ministère de la défense il y a soixante-dix ans, d'un institut des hautes études du dialogue social – et je crois que d'autres personnes auditionnées y étaient plutôt favorables. Compte tenu du manque de brassage que l'on doit constater aujourd'hui, l'idée serait de réunir chaque année des promotions de cent personnes – des syndicalistes, des dirigeants d'entreprises, des fonctionnaires, des hommes du monde judiciaire, du monde politique, du monde journalistique – et faire en sorte que le dialogue social soit mieux connu dans toutes les sphères de la société. Qu'en pensez-vous ?