Nous poursuivons nos travaux aujourd'hui avec une table ronde qui accueille les négociateurs des conventions de l'Association générale des institutions de retraite des cadres (AGIRC) et de l'Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (ARRCO).
Nous avions invité un représentant de la direction de la sécurité sociale, mais sa venue n'a pas été possible, ce que nous regrettons.
Mesdames, messieurs, nous avons souhaité, avec le rapporteur Jean-Marc Germain, vous inviter afin de tirer les enseignements de votre expérience des négociations sur les retraites complémentaires, et je tiens à vous remercier d'avoir répondu favorablement à notre invitation. Le sujet qui nous rassemble ce matin vous concerne très directement puisque les retraites complémentaires sont, avec l'assurance chômage et la formation professionnelle, l'un des rares secteurs dans lesquels le paritarisme prend tout son sens, tant dans l'élaboration des règles que dans leur mise en oeuvre – à cet égard, nous entendrons les membres des exécutifs de l'AGIRC et de l'ARRCO dans deux semaines.
Je vous propose, cette semaine, de donner la parole en premier aux représentants des employeurs. La semaine prochaine, nous inverserons l'ordre.