En tant que présidente de la commission d'examen des pratiques commerciales, je viens de participer à Bercy à une réunion très instructive du comité de suivi des négociations commerciales. Le représentant d'une grande fédération de syndicats agricoles, qui y participait aussi, a fait part de son inquiétude concernant les filières d'amont et déploré que les productions et les producteurs français servent de variable d'ajustement. La mission d'information sur l'avenir des filières d'élevage est l'occasion de rencontres extrêmement denses, et nous aurons aussi l'occasion de nous déplacer en Allemagne et en Espagne. Nous recueillons de nombreuses demandes, parfois contradictoires. Nous aurons, monsieur le ministre, des propositions à vous faire dans quelques semaines pour améliorer la situation de nos productions dans les secteurs laitier, porcin et bovin, en particulier.
Comment se fait-il que l'étiquetage attestant de l'origine française des produits ne soit pas plus courant ? Certes, les distributeurs prétendent qu'ils ne commercialisent que de la viande fraîche d'origine française ou presque, mais le consommateur mérite d'être informé.