Les autorités peuvent choisir de ne transmettre aucune information, mais elles s'y sont refusées jusqu'à présent. Il convient sans doute de gérer les médias de manière différente. Dans la soirée du 13 novembre, des journalistes m'ont appelé, mais je leur ai répondu que je n'avais pas le temps de m'entretenir avec eux. Il y a lieu de réfléchir collectivement à une évolution de nos rapports avec les médias.
Il y a toujours eu une rivalité entre les SAMU et les pompiers. Mais à Paris nous avons enterré la hache de guerre entre nos deux services, ces rivalités s'avérant ridicules. Ce sont les victimes qui comptent et non les egos. Le SAMU n'a pas pu développer le même système de rappel du personnel que celui de la BSPP, si bien que la première heure a été un peu compliquée. Concernant la régulation des places dans les hôpitaux, c'est le SAMU qui oriente les blessés vers les établissements hospitaliers. Mais nous avons la chance de pouvoir bénéficier de la présence des hôpitaux militaires de la région parisienne ce qui nous a permis d'orienter des victimes vers Bégin et Percy. En outre, il est nécessaire d'installer une ligne sécurisée entre le SAMU et la BSPP, ce qui va être prochainement le cas, car nous devons nous assurer de pouvoir travailler en commun avec le SAMU.